presents
Cinédimanche
Cycle EMIR KUSTURICA (6-7-8
novembre)
Cycle Western (mars)
de Patricia Rozema (Canada, 1995, 94') L'histoire de deux femmes qui tombent amoureuses l'une de l'autre, en
toute simplicité, en toute pudeur, en toute vérité. Un film ciselé
comme un bijou, fin comme une pétale de rose, délicat comme un souffle
retenu et regorgeant de vie.
de Danny Boyle ( GB, 1994, 93') Attention humour noir, voire très noir ! Dès sa sortie, "Petit
meurtre entre amis" a acquis son statut de film culte dans un créneau
où peu d'auteurs osent s'aventurer de peur d'effaroucher un public de
plus en plus replet et moraliste. Peut-on vraiment rire de tout ? Réponse
le 1er novembre : joyeuse Toussaint.
de Terry Gilliam (Allemagne, GB, 1989, 126') Un conte pour enfants... idéal pour les adultes. Sur la base d'une
histoire archi connue, un cinémas sans complexes qui ne pose aucunes
limites à la fantaisie. Festif, féerique et drôle : un cocktail que
l'on voudrait déguster plus souvent.
de Robert Altman ( USA, 1992, 123') Robert Altman n'aime pas Hollywood et n'hésite pas à le faire savoir.
Acerbe et ironique, il nous concocte une critique pleine de dérision de
ce monde sans merci où règnent hypocrisie, luxure, compromission et
orgueil...
A noter l'audace d'Altman qui use avec maestria des artifices
hollywoodiens : stars, clichés, happy ends... A prendre au deuxième degré
s.v.p.
de Robert Lepage (Canada, GB, France, 1995, 100') Le passé laisse des traces indélébiles et certains actes doivent être
tus. Robert Lepage nous livre la quête de Pierre, à l'affût de
l'identité du père de son frère naturel. Confronté au secret, il doit
faire face au mutisme général sur cette naissance tachée de honte. Par
un montage d'une précision diabolique, des ambiances malsaines, l'auteur
jongle avec une étonnante légèreté entre le passé et le présent,
sans jamais laisser retomber la tension.
de Lasse Hallström (USA, 1993, 118') Leonardo di Carpaccio en enfant débile, Johnny Depp en grand frère
attentionné, une mère obèse et impotente et une mystérieuse inconnue.
Un film voguant entre tendresse et coup de gueule. Une peinture subtile
des relation humaines. Un arière-gout de chaleur et de bien-être vous
poursuivra encore longtemps.
de Wong Kar.wai(Hong-Kong, 1994, 97') Une caméra nerveuse au coeur d'une métropole étouffante. Un agent de
police est séduit par une hôtesse de l'air. Mais il ne trouve personne
à qui se confier sinon sa savonnette (!?). Solitudes qui s'enchevêtrent
et un recommencement incessant.
de Kathryn Bigelow (USA, 1995, 139') St-Sylvestre 1999 : au tournant du millénaire un ex-policier se
retrouve impliqué dans l'enquête du meurtre d'une prostituée. Au fil de
ses découvertes, il s'enfonce dans un tourbillon de meurtres, de viols et
de chantages. Un cyber-polar pessimiste devant l'avenir.
(Yougoslavie, 1985, 136') Yougoslavie 1948 : Tito divorce de Staline. Jugé réfractaire au
titisme Mesha est incarcéré. Devant cette absence interminable, l'enfant
esseulé s'interroge. Le mère n'osera que mentir : Bouleversante réalisation sur le totalitarisme et ses engrenages
machiavéliques, qui vaudra au maître Kusturica sa première Palme d'Or.
(Yougoslavie, 1989, 142') Cette réalisation nous révèle l'univers méconnu des gitans en
suivant le destin tragique d'un jeune tzigane. Par des ton picturaux et
musicaux mêlant chatoyance et tristesse, à l'image de ce peuple bigarré,
le cinéaste nous expose l'oppression, la souffrance, les malversations
qui semblent mener inexorablement à la perte.
(France, Allemagne,Hongrie 1995, 192') Oeuvre phare qui confirma Kusturica comme l'un des cinéastes les plus
inventifs des années 80-90. L'auteur nous transporte dans un monde aux
confins du rêve et de la réalité. Puissante métaphore du drame
yougoslave exploré depuis la deuxième guerre mondiale.
(USA 1992, 119') Les années 70 dans une réserve sioux : un agent du FBI d'origine amérindienne
enquête sur une série de meurtes. Bientôt, sa loyauté de policier et
son appartenance sioux s'affrontent.
(USA 1995, 123') Les temps sont durs dans la Far-West, le paysan impuissant regarde ses
bêtes crever. Tous les moyens sont bons pour survivre et notre homme se
trouve une vocation de chasseur de primes. La loi de la jungle règne en
maître chez les cow-boys. Oeuvre sans compromis du héros indiscutable
des westerns-spaghetti.
(USA 1995, 121') Emmené par la bande sonore écorchée de Neil Young, le dernier opus
de Jim Jarmush confirme son penchant pour l'absurde et la fatalité. Les
tribulations de Johnny Depp en petit employé de commerce affrontant
l'hostilité des Rocheuses.
SOUS RESERVE DE MODIFICATION
4 Octobre 1998 17h30
When Night Is Falling
avec Pascale bussière et Rachel Crawford
1 Novembre 1998 17h30
Petits Meurtre Entre Amis (Shallow
Grave)
avec Ewan McGregor
6 Décembre 1998 17h30
The Adventures of Baron Munchausen
avec Jonathan Pryce, Uma Thrumann, John Nevile
7 Février 1999 17h30
The Player
avec Tim Robbins, Greta Scacchi, Woopi Goldberg
7 Mars 1999 17h30
Le Confessionnal
avec LothaireBluteau, Marie Gignac, Kristin Scott-Thomas
11 Avril 1999 17h30
Waht's eating Gilbert Grape
avec Johnny Depp, Leonardo di Carpaccio
2 Mai 1999 17h30
Chung King Express (Chnogquing
selim)
avec Takeschi Kaneshiro
6 Juin 1999 17h30
Strange Days
avec Juliette Lewis, Angela Basset, Ralph Fiennes
Vendredi 6 Novembre 1998 21h30
Papa est en voyage d'affaires (Otac
na sluzbenom putu)
avec Moreno De Bartoli et Miki Manojlovic
Palme d'Or, Festival de Canne
"Papa est en voyage d'affaires"
Samedi 7 Novembre 1998 21h30
Le temps des gitans (Dom za
Vesanje)
avec Davor Dujmovic et Bora Todorvic
Grand Prix du Jury, Festival de Canne
Dimanche 8 Novembre 1998 17h30
Underground
avec Mkik Dujmovic, Lazar Ristovski et Mirijana Jokovici
Palme d'Or, Festival de Canne
Mars 1999
Thunderheart
de Michael Apted
avec Val Kilmer et Sam Shepard
Mars 1999
Unforgiven
de Clint Eastwood
avec Clint Eastwood, Gene Hackmann et Morgan Freeman
Mars 1999
Dead Man
de Jim Jarmush
avec Johnny Depp, John Hurt et Gary Farmer